Dans un Hadith cité dans le Sahîh Boukhâri et Mouslim, il est relaté que Abdoullâh Ibn Oumar (ra), alors qu’il était encore relativement encore jeune et qu’il dormait dans la mosquée de Médine, fit un rêve troublant, Il vit deux anges le conduire à un endroit qui représentait l’enfer, où il vit des gens qu’il avait reconnu.
Il fut effrayé et se mit à demander la protection d’Allah contre le Feu. Un autre ange se mit alors à le rassurer et c’est à ce moment qu’il se réveilla.
Il n’osa pas raconter directement son rêve au Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) son rêve et le raconta plutôt à sa sœur, Hafsa (radhia Allâhou 'anhâ), pour que, à son tour, elle le raconte à son époux, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam).
En entendant ce récit, il (sallallâhou 'alayhi wa sallam) fit simplement la réflexion suivante : « Abdoullâh est une bonne personne. Comme cela aurait été bien s’il priait un peu la nuit. »
Commentant ce Hadith, des savants disent que, par ce propos, le Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) lui indiqua implicitement que la prière de la nuit constituait une protection efficace contre le feu de l’enfer.
Le fils de Aboudllâh Ibn ‘Oumar, Sâlim (rahimahoullâh) affirme que, depuis ce jour jusqu’à son départ de son monde, c’est-à-dire pendant plus de soixante ans, son père diminua considérablement son temps de sommeil et consacra de longues heures à prier la nuit.
L’attitude de Abdoullâh Ibn ‘Oumar (radhia Allâhou 'anhou) constitue un témoignage remarquable d’amour et de respect pour la personne du Messager d’Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et pour ses précieux conseils.
Que Dieu soit satisfait de lui ! Et qu’Il nous permette de suivre son exemple et de développer ainsi un profond attachement et une grande considération pour l’enseignement prophétique. Âmîne !
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