Le souci
et le chagrin n'apporte rien d'utile au serviteur, au contraire ils font plus
de mal que de bien.
Ils refroidissent la résolution et
affaiblissent le cœur.
Ils empêchent le serviteur de s'efforcer
dans ce qui lui est utile.
Ils lui barrent le chemin [vers Dieu], le
font même reculer en arrière, ou lui voilent le jalon qui à chaque fois qu'il
le voyait, il retroussait ses manches et accélérait le pas.
C'est soit
quelque chose qui offre une possibilité de la repousser, dans ce cas on ne doit
pas faiblir [devant une telle initiative]
Soit une
chose qu'il est impossible de repousser, dans ce cas on ne doit pas s'affoler,
mais on doit vêtir pour l'affronter la vêtue [spirituelle] appropriée et s'y
préparer en prenant l'équipement nécessaire, à savoir l'affirmation de
l'unicité de Dieu, la confiance en Lui, la soumission à Lui, la satisfaction de
L'avoir comme Seigneur dans toute chose, au lieu de n'être satisfait de Lui que
dans ce qu'on aime, et pas dans ce qu'on déteste.
Ce sont
certes un lourd fardeau sur le dos du marcheur.
Le sentiment douloureux qui survient au cœur est de deux sortes compte tenu de sa cause:
Le sentiment douloureux qui survient au cœur est de deux sortes compte tenu de sa cause:
Soit il est causé par un événement passé,
il s'agit dans ce cas du chagrin
Soit il est du à une situation future
envisageable, il s'agit là du souci.
Et les
deux relèvent de la faiblesse :
Ce qui s'est passé ne peut pas être
repoussé par le chagrin, mais plutôt en montrant de la satisfaction, en louant
[Allâh], en patientant, en ayant foi en le Décret (qadar) et en répétant : « Allâh
a décrété [la chose ainsi] et ce qu'Il a voulu, Il l'a exécuté. »
Ce qui va venir [comme mal] ne peut pas
être repoussé par le souci :
C'est soit
quelque chose qui offre une possibilité de la repousser, dans ce cas on ne doit
pas faiblir [devant une telle initiative]
Soit une chose qu'il est
impossible de repousser, dans ce cas on ne doit pas s'affoler, mais on doit
vêtir pour l'affronter la vêtue [spirituelle] appropriée et s'y préparer en
prenant l'équipement nécessaire, à savoir l'affirmation de l'unicité de Dieu,
la confiance en Lui, la soumission à Lui, la satisfaction de L'avoir comme
Seigneur dans toute chose, au lieu de n'être satisfait de Lui que dans ce qu'on
aime, et pas dans ce qu'on déteste.
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